L’existentialiste
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André Hogommat optimiste et doté d’une détermination totale envers son art ne renonce jamais. Ses mots et à travers elle sa volonté, active en nous le chemin à poursuivre. Il croit en la générosité, à ce qui est juste, sans exiger en retour pour lui-même. « Je dois trouver une vérité qui en soi une pour moi-même, une idée pour laquelle je puis vivre et mourir. » Soeren Kierkegaard, (1813-1855).
L’homme est bon et universel.
Sa foi n’est pas celle d’une croyance divine, son refuge est le crayon et le plâtre. « Son essence n’est pas déterminée par Dieu ou quelque force transcendantale. L’existence vécue par l’homme précède son essence » Jean-Paul Sarthe (1905-1980).
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L’approche du monde selon Hogommat se façonne artistiquement. De découvertes en rencontres et expérimentation, son bonheur* devient un outil de compréhension global de l’homme par la sculpture. Cette croyance en l’être humain se place au centre des ses préoccupations, aussi sa vision de sculpteur rend l’homme entreprenant et vivant.
« Le bonheur* est un outil de compréhension du monde dans ses aspects les plus joyeux, comme les plus mystérieux ». Christophe André : L’art du bonheur 2014.
Hogommat sculpteur place la femme et l’homme libéré au cœur de ses réflexions le rendant responsable de ses actes et de son destin. « Je revendique Le message d’un existentialisme positif de l’homme de mon époque. »
L’artiste nous quitte en 2015 comme il a vécu, après avoir traversé sa jeunesse et sa vie d’un même élan, avec la sérénité et la quiétude de celui qui veut croit encore…au meilleur des avenirs pour notre humanité. Vie suspendue dans le temps, hors du temps. Surpris en plein effort créateur, l’homme est debout encore un court instant, les deux mains serrées contre son cœur foudroyé. On découvre (mon frère et moi) dans la cuisine- atelier, un gisant allongé, raide et rectiligne, la face encore une dernière fois orientée vers la lumière. L’armature de fer accaparée, contre son cœur foudroyé.
L’œuvre de bronze inaliénable et éternel, vivant désormais sa propre existence.